La démarche BoCal

BoCal à quoi ça sert ?

La Métropole et ses partenaires ont fait le constat d’une saisonnalité de produits locaux mal connue du consommateur final et d'un besoin de savoir où s'approvisionner en produits bon et/ou locaux. L’idée a donc émergé d’offrir un repère au citoyen dans sa conquête d’une consommation plus locale et de l’aider à se réapproprier son alimentation.

Il fallait à présent se demander ce qui pouvait être fait de plus, pour vous aider à choisir, pour vous, dans votre vie quotidienne et en respectant les choix de chacun, comment manger mieux, plus local, plus durable. Jusque chez vous, dans vos cuisines, dans vos assiettes. BoCal est ainsi né.

La démarche BoCal permet de recenser du bon et du local, pour votre santé, pour l'économie locale, pour la planète, sans classement ou jugement de valeur. Il met en lumière les acteurs du territoire qui participent, à leur échelle, à cet objectif: développer notre capacité à nourrir les montpelliérains avec une alimentation saine, respectueuse des écosystèmes locaux, nous pourrions ajouter « autant que possible ».

Voilà toute la démarche BoCal - du Bon et du Local, qui vient aujourd'hui soutenir deux ans de travail collaboratif entre de nombreux partenaires sur les territoires de la Métropole de Montpellier, du Grand Pic Saint Loup et du Pays de l'Or. La démarche est encore jeune et en travail, mais il nous paraît indispensable de la partager d'ores et déjà avec vous, qui, par vos gestes au quotidien, la construisez aussi.

Les objectifs de la politique agroécologique territoriale

142 collectivités du monde, dont seulement 8 en France, ont signé le pacte de Milan, les engageant à mettre en œuvre des « systèmes alimentaires durables ». Montpellier Méditerranée Métropole en fait partie. Mieux, Elle est même la première de l’hexagone à s’être dotée d’une politique à la fois agroécologique et alimentaire.

Cette démarche, menée en coopération avec les collectivités du Grand Pic Saint Loup et du Pays de l’Or porte 5 objectifs fondamentaux :

  • Offrir une alimentation saine et locale au plus grand nombre.
  • Soutenir l’économie et l’emploi agricole et agroalimentaire.
  • Préserver le patrimoine paysager et les ressources naturelles.
  • Limiter les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter face au changement climatique.
  • Favoriser la cohésion sociale, en soignant le lien avec la nature, les liens entre ville et campagne.

La métropole c'est

  • 2/3 de surfaces agricoles
    ou naturelles
  • 8,1% d’exploitations
    biologiques
  • 22 jardins collectifs
    dans la Ville de Montpellier
  • 10 AMAP (Montpellier Métropole
    + Pays de l’Or + Grand Pic Saint Loup)
  • 0 phytosanitaire utilisé sur les voiries,
    dans les parcs et jardins publics